VENEZUELA

La crise Vénézuélienne que l'on connait actuellement contrairement à l'idée répandue n'est pas arrivée avec l'effondrement du prix du baril de pétrole qui y participe et par une mauvaise gestion, certes le gouvernement de Chavez a fait des erreurs et celui de Maduro n'en n'est pas exempt non plus. Les premières tensions sont arrivées à l'élection de Hugo Chavez. Le grand voisin nord américain n'a eu de cesse que d'essayer de remettre aux commandes de ce pays les personnes qui lui étaient et lui sont favorables et soumises. En général une droite assez dure ou bien certains partis comme celui du faux social démocrate Andres Perez d' Accion Democratica. Rappelons nous le Caracazo en février 1989 sous sa présidence. Suite à des décisions prises par ce gouvernement, sous la houlette du FMI et Banque Mondiale,  d'augmenter les transport, les carburants, les aliments, l'eau, l'électricité, le téléphone etc etc.  des manifestations ont eu lieu de la part des populations pauvres, suivi par une répression terrible. Le bilan officiel initial avança le chiffre de 279 morts ; mais par la suite, on découvrit des charniers où le gouvernement avait fait enterrer des civils, non comptabilisés dans le premier bilan. Des bilans non officiels vont jusqu'à 3 500 morts. Mais ici chez nous, nous n'en n'avons pas entendu beaucoup parler, ça se passe là bas au loin.

Alors les articles qui suivent, le premier dans une mise en situation et le deuxième les mesures prises pour "étouffer" le pays, permettent de mieux saisir les enjeux, sachant que ce pays a des sous sols  très riches, convoités par les grands de ce monde : Etats Unis, Union Européenne, Canada et avec l'appui des gouvernements latinos à la botte des Etats Unis ou épousant les idées d'un Trump : Macri, Bolsonaro, Moreno, Duque.

Bonne lecture