Quelques nouvelles et brèves, Vénézuela, Brésil, Mexique

lundi 28 janv 2019

L'explosion d'un oléoduc la semaine dernière au Mexique, due à une tentative de vol de carburant dans l'Etat de Hidalgo  fait pour l'instant 114 morts.

https://www.elsoldehidalgo.com.mx/local/explota-ducto-de-combustible-en-tlahuelilpan-2941944.html


Au Brésil dans la localité de Brumadinho un accident dans un complexe minier on déplore 280 disparus et plus de 40 cadavres ont été remontés.

https://www.jornada.com.mx/ultimas/2019/01/27/sre-expresa-sus-condolencias-a-brasil-por-el-colapso-en-la-presa-9687.html


Les tensions internationales s’aggravent dans le contexte de la crise venezuelienne.

Le 24/1 à 02.00h le nombre de morts lors des manifestations serait de 26 dont 7 à Caracas. Les quartiers populaires sont plus calmes après des d’affrontements jusqu’ au matin; on y rapporte plusieurs pillages comme également en Ciudad Bolivar et Puerto Ordaz où l’on dénombrerait 5 morts. Juan Guaido aurait fait une demande officielle d’aide humanitaire au Secrétaire d’état Mike Pompeo ce matin.

Caracas (AFP) - Le président du Parlement vénézuélien Juan Guaido, autoproclamé "président" par intérim, a reçu le soutien des Etats-Unis et de nombreux pays d'Amérique latine mais le président Nicolas Maduro peut compter sur l'appui de ses alliés traditionnels, notamment la Chine et la Russie.

De son côté, le pape François "soutient tous les efforts visant à éviter que d'autres souffrances ne soient infligées" aux Vénézuéliens, a déclaré le porte-parole par intérim du Vatican en marge des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) au Panama.

- Ceux qui reconnaissent Juan Guaido

- Les Etats-Unis : "Aujourd'hui, je reconnais officiellement le président de l'Assemblée nationale vénézuélienne, Juan Guaido, comme président par intérim du Venezuela", a écrit le président Donald Trump. Le secrétaire d'Etat Mike Pompeo a appelé jeudi l'Organisation des Etats américains (OEA) à reconnaître Juan Guaido comme "président par intérim du Venezuela".

Washington a en outre demandé une réunion d'urgence samedi du Conseil de sécurité sur "la crise actuelle au Venezuela".

- Le Brésil : Brasilia "reconnaît Juan Guaido comme président", a écrit le ministère des Affaires étrangères.

- Le Canada : "Nous appuyons son engagement à conduire le Venezuela à des élections présidentielles libres et équitables", a écrit la ministre des Affaires étrangères à propos de Juan Guaido.

- Le Chili : "Nous sommes convaincus que le mal-nommé "président" Maduro fait partie du problème et non de la solution", selon le président Sebastian Pinera.

- L'Argentine : "Nous voulons que les Vénézuéliens retrouvent la démocratie", a affirmé le ministre des Affaires étrangères Jorge Faurie.

- La Colombie, le Costa Rica, le Guatemala, le Honduras, Panama, le Paraguay et le Pérou, eux aussi membres du "groupe de Lima" (créé en 2017 pour promouvoir une sortie pacifique de la crise au Venezuela) ont également dit reconnaître M. Guaido.

- Ceux qui appellent au dialogue ou à des élections

- L'Union européenne : "L'UE appelle à l'ouverture immédiate d'un processus politique débouchant sur des élections libres et crédibles", a affirmé la Haute représentante de l'UE, Federica Mogherini.

"Contrairement à Maduro, l'assemblée parlementaire, y compris Juan Guaido, ont un mandat démocratique des citoyens vénézuéliens", a tweeté le président du Conseil européen, Donald Tusk.

- La France : "Après l'élection illégitime de Nicolas Maduro en mai 2018, l'Europe soutient la restauration de la démocratie. Je salue le courage des centaines de milliers de Vénézuéliens qui marchent pour leur liberté", a écrit le président Emmanuel Macron dans un tweet.

- La Grande-Bretagne : pour le ministre des Affaires étrangères Jeremy Hunt, Maduro "n'est pas le dirigeant légitime du Venezuela". Sans reconnaître officiellement M. Guaido comme dirigeant officiel, Jeremy Hunt a estimé qu'il était "la bonne personne pour faire avancer le pays".

- L'Espagne : "Nous devons éviter que les choses empirent et ceci exige sans aucun doute un processus d'intervention pour garantir l'unique sortie possible que sont des élections", a affirmé le chef de la diplomatie Josep Borrell. "Nous ne considérons pas le régime (vénézuélien) comme légitime car sa légitimité provient d'élections que nous ne reconnaissons pas", a-t-il ajouté.

- L'ONU : "Nous espérons le dialogue possible pour éviter une escalade menant à un conflit qui serait un désastre pour la population du pays et pour la région", a dit le secrétaire général  Antonio Guterres.

"Nous souhaitons qu'il y ait une solution pacifique", a insisté la haut-commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, la Chilienne Michelle Bachelet.

- La Norvège : "Pour résoudre la crise politique, le gouvernement doit prendre l'initiative d'un processus politique dont l'objectif est une élection libre et crédible", a déclaré la ministre des Affaires étrangères Ine Eriksen Søreide.

- Ceux pour qui Maduro reste le président légitime

- La Russie : le président Vladimir Poutine, lors d'un entretien téléphonique avec Nicolas Maduro, "a exprimé son soutien aux autorités légitimes du Venezuela dans les conditions de l'aggravation d'une crise politique, provoquée de l'extérieur".

- La Chine : "La Chine a toujours appliqué le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures d'autres pays et est opposée aux ingérences extérieures dans les affaires du Venezuela", a affirmé la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Hua Chunying.

- Cuba : " soutien et solidarité au président Nicolas Maduro devant les tentatives impérialistes pour discréditer et déstabiliser la Révolution bolivarienne", a écrit sur Twitter le président Miguel Diaz-Canel. Son ministre des Affaires étrangères Bruno Rodriguez a dénoncé une "tentative de coup d'État".

- La Bolivie : "Nous désignons les États-Unis comme coupables d'avoir promu un coup d'État et un affrontement fratricide entre Vénézuéliens. En démocratie, ce sont les peuples libres qui élisent leur président, pas l'empire", a écrit le président Evo Morales sur Twitter.

- Le Mexique : "Conformément à ses principes constitutionnels de non-ingérence (...), le Mexique ne participera pas au processus consistant à ne plus reconnaître le gouvernement d'un pays avec lequel il maintient des relations diplomatiques", a expliqué le ministère des Affaires étrangères.

- La Turquie : "Frère Maduro, garde la tête haute, la Turquie se tient à vos côtés", a affirmé le président Recep Tayyip Erdogan à M. Maduro lors d'un entretien téléphonique.

L'Uruguay et le Mexique ont fait un communiqué de presse  appelant la société vénézuelienne à trouver une solution pacifique à leurs différences. son ministère des affaires étrangères conjointement avec le Mexique ont appelé tous les pays de la région

 

publié le lundi 28 janv 2019

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